Bullet For My Valentine
The Poison
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1- Intro / 2- Her Voice Resides / 3- 4 Words (To Choke Upon) / 4- Tears Don't Fall / 5- Suffocating Under Words Of Sorrow (What Can I Do?) / 6- Hit The Floor / 7- All These Things I Hate (Revolve Around Me) / 8- Room 409 / 9- The Poison / 10- 10 Years Today / 11- Cries In Vain / 12- Spit You Out / 13- The End
Prenez un peu de Metallica , ajoutez y un soupçon de Lostprophets ainsi qu’une pincée de Pantera, mélangez le tout et vous obtiendrez l’une des révélation metal de cette première moitié de l’année 2006, à savoir Bullet For My Valentine.
Ces 4 jeunes hommes de nationalité galloise (tout comme les prophètes perdus...) ce sont principalement faits découvrir au travers d’un mini album éponyme sorti en 2004 et de leurs vidéo-clips diffusés sur Mtv2 (ahhhhhhhh Mtv2...). Même si la ressemblance du groupe avec les Lostprophets est assez troublante (notamment au niveau du chant emo de Matthew Tuck), BFMV distille à nos oreilles un son beaucoup plus lourd, Matthew arborant fièrement la Jackson Rhoads de Kirk Hammett (Metallica).
En ce qui concerne la musique de BFMV à proprement parler, il s’agit d’un savant mélange d’emo et de heavy metal classique : Matthew Tuck (chanteur principal et guitariste) alterne donc entre chant à proprement parler et cris en tout genre, Michael Padget (guitariste) l’accompagnant au chant et Jason James (bassiste) le suppléant dans ses beuglements. Le rythme de la plupart de pistes est fortement soutenu, celles-ci étant ponctuées des riffs de guitare style heavy old school très rêches ainsi que des majestueux solos fort techniques.
L’album démarre avec une magnifique intro très calme où guitares se mêlent à des violoncelles. On remarque deux nettes tendances, forcées par le mélange original du groupe, entre les pistes de l’album : la première est caractérisée par un style purement heavy à coup de riffs et des solos rapides ("Her Voice Resides", "4 Words", "Suffocating Under Words Of Sorrow", "Room 409" ou encore "Spit You Out"), ce qui plaira à tout fan de la NWOBHM alors que la deuxième tendance est plus axée sur le côté emo ("Tears Don’t Fall", "Hit The Floor", "10 Years Today" etc...) ce qui adoucit avec brio le ton de l’album. A noter tout de même la quasi-obligatoire guimauve de l’album ("All These Things I Hate"), guitares acoustiques à l’appui, qui ne s’en tire tout de même pas trop mal même si on sent que les types ont envie d’exploser à certains moments.
Pour peu que vous n’ayez pas d’a priori sur l’emo et que vous soyez friands de rythmes speed et de bons gros solos (car ces garçons ont du talent c’est indéniable) vous saurez certainement apprécier cet album à sa juste valeur... d’autant plus qu’il symbolise peut être un certain retour au source du metal dans les prochaines années et les jeux de guitares travaillés qui vont avec... l’espoir fait vivre !