↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Dionysos


Monsters in love


(29/08/2005 - Barclay - Rock Surréaliste - Genre : Rock)
Produit par

1- Giant Jack's theme / 2- Giant Jack / 3- La métamorphose de Mister Chat / 4- L'homme qui pondait des oeufs / 5- Broken bird / 6- Miss Acacia / 7- Le retour de Bloody Betty / 8- Mon ombre est personne / 9- I love Liou / 10- Lips story in a chocolate river / 11- Giant John et le sanglophone / 12- Tes lacets sont des fées / 13- Old child / 14- Monsters in love / 15- Midnight letter / 16- Neige
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (31 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.0/5 pour cet album
"Dionysos au sommet de son art !"
Florent, le 13/09/2005
( mots)

On ne ressort jamais totalement indemne d’un voyage musical au pays de Dionysos. Monsters in love, quatrième album du groupe, nous ouvre véritablement les portes d’un monde fait de personnages de cartoons, de rêves d’enfants et d’adultes, entre poésie et magie, entre humour et nostalgie.

Au fil des morceaux, tous ces personnages imaginaires sont plus fantastiques et séduisants les uns que les autres. On y retrouve un homme qui pond des œufs, une Miss Acacia, des fées, des monstres et bien d’autres... Une nouvelle fois les Dionysos nous présentent un concept original qui met en parallèle différentes œuvres liées les unes aux autres (littérature, bandes dessinées, musique), dont les qualités musicales ne sont à l’évidence pas difficiles à démontrer.

"Giant Jack" ouvre ainsi très bien l’album avec sa rythmique particulière, en très bonne accroche. Matthias nous raconte des histoires surréalistes et c’est pour notre plus grand plaisir que se succèdent les différents morceaux de cet album décapant. Le ukulélé se fait une place tout au long de l’album ; le jeu des voix est très bien travaillé dans les différents morceaux et Babet semble maîtriser sa voix et son instrument mieux que jamais.

Dionysos nous offre son meilleur visage et ce n’est pas l’ironique "retour de Bloody Betty", en bref et non moins efficace rappel à une réalité cinglante, qui nous fera admettre le contraire. Sans nous faire quitter la magie induite de ce Monsters in love, on navigue entre poésie et humour ("Tes lacets sont des fées", "La métamorphose de Mister Chat"), entre calme et mélancolie ("Neige", "Mon ombre est personne").

Le fameux "Old child", avec la participation de The Kills est de très bonne qualité : les voix se mêlent à merveille et la collaboration est une véritable réussite. Les changements de rythmes ravageurs de "[...]chocolate river" montrent toute l’étendue de l’éventail de ce Monsters in love : les morceaux sont variés mais semblent liés entre eux par une même fibre propre à l’album. Il en ressort une indéniable qualité et un style très attachant.

Sans sortir de son style, Dionysos apporte de la nouveauté à sa musique, qui s’écoute avec grand plaisir, comme un recueil de contes musicaux rock. Les mélodies sont accrocheuses, les voix de mieux en mieux adaptées et le tout très bien ficelé, aidé en cela par la patte de John Parish. Le groupe apparaît quelque peu en marge de la scène rock actuelle, sans passer pour illuminé, quelque part entre folk surréaliste et rock artistique.

Très certainement le meilleur de Dionysos : éclectique, poétique et efficace. On a l’impression qu’ils parviennent à faire ce qu’ils voulaient faire depuis le début, comme un aboutissement. Avec ce très bon Monsters in love, Dionysos nous prouve qu’ils sont décidémment inimitables et incontournables dans la scène française. Une vraie réussite !

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !