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Critique d'album

The Rascals


Rascalize


(07/09/2008 - PIAS - Rock anglais - Genre : Rock)
Produit par

1- Rascalize / 2- Out of dreams / 3- Bond girl / 4- The glorified collector / 5- Fear invicted into the perfect stranger / 6- Does your husband know you are on the run / 7- I'd be lying to you / 8- Freakbeat phantom / 9- People watching / 10- Stockings to suit / 11- How do I end this ? / 12- I'll give you sympathy
Note de 3.5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un premier album ambitieux, parfois brouillon, qui mérite qu'on s'y attarde."
Elise, le 18/09/2008
( mots)

A moins d'être un péruvien perdu au milieu de la cordillère des Andes, difficile aujourd'hui d'ignorer que Miles Kane, chanteur de The Rascals, est également (et pour certains, "avant tout") le binôme d'Alex-Arctic Monkeys-Turner, dans le groupe The Last Shadow Puppets. Dans ce genre de situation, que faire ? Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on découvre le chanteur d'un groupe à travers son projet parallèle. C'est un peu comme si vous découvriez Jack White avec The Raconteurs, et écoutiez ensuite The White Stripes (on me souffle dans l'oreillette qui faut que j'arrête de placer Jack White à chaque fois que je peux. Ok, ce sera la seule fois). Donc, difficile au final de faire comme si de rien n'était, surtout quand la ressemblance est aussi frappante.

Car si The Age Of The Understatment est un hommage de deux garçons à la pop anglaise des années 60-70, il ne ressemble en rien (ou presque), à un album des Arctic Monkeys. Aussi, Alex Turner est à l'abri de la comparaison, d'autant qu'il profite déjà d'une notoriété et d'un succès bien établis. Ce qui n'est pas le cas de Miles. La sortie du premier album de The Rascals, après le succès de The Last Shadow Puppets, l'expose donc à la comparaison (et lui fait de la pub, c'est le bon côté). Et si la pop délicieusement classe qu'il a bricolée avec Alex n'a pas grand chose à voir avec le rock brut, parfois brouillon mais furieusement énervé, qu'il réalise avec The Rascals, reste qu'il est là, lui, et c'est suffisant.

A la première écoute, Rascalize apparaît comme un gros bloc. Les titres trimballent tous les mêmes envolées, les mêmes riffs et la même énergie sans temps mort. Ajoutez Miles Kane et sa diction qui ravirait les professeurs d'anglais, et la lourdeur du tout vous pousse à remettre dans le lecteur la douce pop citée précédemment. Ce serait une erreur. Rascalize nécessite un intérêt plus approfondi. Après plusieurs écoutes, la qualité de certains morceaux apparaît comme évidente. Car si "Rascalize", et son efficace refrain, en fait peut-être un peu trop dans l'entrée fracassante, il faut attendre "Out of dreams" pour trouver le vrai potentiel du groupe. Là se révèlent les influences psychédéliques et les inspirations profondément rock.

Rascalize est au final un mélange de morceaux fiévreux, incandescents, impulsifs, "Bond Girl", "Does your husband know you are on the run", "people watching" (où l'on retrouve la chevauchée de "The age of the understatment"), "stockings to suit", et de moments plus posés, où la guitare s'apprécie au gré de crescendos joliment orchestrés (I'd be lying to you, How do I end this ?). Et pour finir, un morceau presque rageur, "I'll give you sympathy", qui conclue judicieusement l'album. Rascalize n'est peut être pas l'album le plus original que l'Angleterre ait connue cette année, mais les amateurs de rock d'Outre-Manche apprécieront. Et les autres comprendront sans doute mieux d'où viennent certains airs de The Age Of The Understatment.

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