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Critique d'album

The Last Shadow Puppets


The Age of The Understatement


(21/04/2008 - Domino - Pop-Rock - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- The Age of the Understatement / 2- Standing Next To Me / 3- Calm Like You / 4- Separate And Ever Deadly / 5- The Chamber / 6- Only The Truth / 7- My Mistakes Were Made For You / 8- Black Plant / 9- I Don't Like You Anymore / 10- In My Room / 11- Meeting Place / 12- The Time Has Come Again
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Alex Turner et Miles Kane proposent un album pop-symphonique. Gonflé, mais bon."
Nicolas, le 16/05/2008
( mots)

Cela fait déjà quelques années que l'on suit avec attention Alex Turner à la tête des Arctic Monkeys. Quant à son pote Miles Kane, il officie en tant que frontman d'un autre groupe rock, The Rascals . A priori le nom ne vous dit rien, et pour cause puisque le premier album de ces derniers ne sort qu'en Juin. Mais tout de même : voilà deux "gosses", certes moins jeunes qu'ils n'y paraissent, qui sont tout, sauf tombés de la dernière pluie. Et ce n'est pas leur projet commun, The Last Shadow Puppets , qui ira contredire ce fait, bien au contraire. Comme si leurs activités prioritaires ne leur pompaient déjà pas suffisamment de temps, le duo se charge de ce side-project alternatif avec toute la fougue de son enthousiasme et change radicalement son fusil d'épaule en abandonnant le rock pour un concept assez rafraîchissant de pop symphonique. Pas étonnant donc que notre curiosité soit piquée au vif par l'insolente réussite de ces deux baby-rockeurs. Pas étonnant non plus que Philippe "Nouvelle Star" Manoeuvre se fende lui-même d'une traversée de la Manche pour interviewer en personne les phénomènes à l'occasion de la sortie de The Age Of The Understatement...

Voilà au moins un disque qui a le mérite de l'originalité. Car sur l'ossature classique d'un groupe pop-rock (guitare, basse, batterie) se greffe ni plus ni moins que le London Session Orchestra, qui accompagne donc le groupe sur l'ensemble de l'album. Le résultat demeure vraiment et constamment intéressant, tout en s'éloignant de ce qu'on a l'habitude d'entendre dans ce créneau : on serait effectivement plus proche de la bande original de film que de la pop-rock radio-compatible, avec des ambiances variant entre Sergio Leone et Quentin Tarentino, en passant par les bons vieux James Bond. Un petit côté vintage bien sympathique donc, d'ailleurs plutôt lié aux arrangements symphoniques de l'orchestre, arrangements de facture assez classique mais restant tout de même parfaitement en accord avec les compositions des deux anglais. Ces derniers se partagent tous les autres postes (voix principale et secondes voix en alternance, guitares, basse), tout juste épaulés à la batterie par James Ford qui porte aussi la casquette de producteur. Les voix de Turner et de Kane se marient à la perfection dans une tonalité grave et éraillée un peu canaille, à tel point qu'on a souvent du mal à les discerner : un aspect qui renforce encore la belle entente entre les deux hommes et la forte cohésion de l'ensemble. Que ressortir de tout cela ? Rien qui ne se raccroche aux sentiers battus, en tous cas, et il est probable que chacun aura une préférence personnelle pour un ou plusieurs titres, préférence qui risque fort de diverger de celle des autres. Et du choix, il y en a ici, par exemple entre cavalcade endiablée écrasée par un soleil de plomb ("The Age Of The Understatement"), virée en cabriolet sur autoroute en bord de mer ("Standing Next To Me") ou encore farniente sous les cocotiers avec une jolie femme ("Meeting Place"). Tout n'est qu'une question d'imagination.

Ainsi, The Age Of The Understatement permet aux Last Shadow Puppets de marquer une empreinte singulière dès leur premier album. Rien à jeter dans ces douze titres classes et chics, qui se laissent écouter avec un plaisir certain. C'est vrai que le recours systématique aux arrangements symphoniques sent parfois un peu le cliché et que la glissade vers des ambiances dignes de La Croisière S'amuse est parfois évitée de très peu. Heureusement, on reste dans une lignée lyrique flattant plus l'exotisme et l'héroïsme que la ringardise. Surtout, quand on pense à l'âge des deux auteurs, on ne peut qu'applaudir des deux mains à un tel projet en espérant vivement que celui-ci ne reste pas sans lendemain.

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