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Critique d'album

White Lies


Ritual


(17/01/2011 - Fiction - Revival Cold Wave - Genre : Rock)
Produit par

1- Is Love / 2- Strangers / 3- Bigger Than Us / 4- Peace & Quiet / 5- Streetlights / 6- Holy Ghost / 7- Turn The Bells / 8- The Power & The Glory / 9- Bad Love / 10- Come Down
Note de 3/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Bien décidé à exploiter son filon, White Lies en oublie d'être créatif."
Elise, le 18/03/2011
( mots)

Leur premier album était une douce surprise. Cette année-là, on se languissait d'un nouveau Interpol et le dernier essai d'Editors avait quitté la cold wave traditionnelle pour un son plus électro. Résultat, peu de choses à se mettre sous la dent pour l'amateur de sombre émoi à l'anglo-saxonne. Débarquent alors de nulle part les White Lies, balançant sans une once de retenue un rock calibré pour gagner, entre grandes envolées lyriques et vraies ryhtmiques martiales. On découvrait aussi une voix, profonde, sourde, impeccablement tenue, qui ne pouvait que conquérir les amateurs du genre. To lose my life... fit un carton Outre-Manche. Moins chez nous, comme toujours, mais le succès en Grande-Bretagne explique très certainement pourquoi Ritual, second opus sorti en janvier, fera aussi peu d'effet aux amateurs de la première heure que l'adaptation aux Etats-Unis d'une série anglaise. Cette impression de remake sans saveur s'impose dès les premières écoutes et ne quittera pas ceux qui ont fait tourner To Lose My Life un peu trop longtemps sur leurs platines.

D'autant que l'attente avait été bien entretenue avec la sortie du single et du clip de "Bigger Than Us", morceau le plus percutant et le plus travaillé de l'album. Le titre est diablement efficace et laisse donc espérer le meilleur... début des problèmes pour White Lies. Car le reste de l'album est loin d'entretenir cette douce promesse. Non pas qu'il soit fondamentalement mauvais. Non, il y a même de bons titres dans ce Ritual, des morceaux efficaces, bien construits. Mais tout ça sent terriblement le réchauffé, voire la tentative commerciale de revendre deux fois la même chose. Et si "Is Love" et "Strangers" sont des titres bien faits, agréables à l'écoute et plutôt porteurs, après l'apothéose formé par "Bigger Than Us", la tension retombe très vite. Car la moitié des titres sont facilement oubliables et dôtés de paroles aussi profondes que "If I'm guilty of anything, it's loving you too much" ("si je suis coupable de quelque chose, c'est de t'aimer trop"), et bien sûr, tournant et retournant éternellement le même sujet : la mort, les douleurs et les peines qu'elle apporte, ce grand mystère qu'elle incarne. On passera donc rapidement sur les anodins "Peace and Quiet", "Streetlights", "The Power And The Glory" ou "Come Down". Reste le très réussi "Holy Ghost" et sa montée au synthé sur le refrain, ou encore "Turn The Bells", dont la fausse langueur laisse entrevoir une vraie puissance musicale.

Avec honnêteté, il faut avouer que ce jugement serait sûrement différent sans l'impression d'être pris pour un auditeur un peu con qui aime entendre une deuxième fois la même chose, mais en moins bien. Il se trouve que non et que si l'écoute de cet album est loin d'être désagréable, on espérait mieux. C'est tout le problème.

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