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Garden Nef Party


Pierig, le 17/06/2008

Samedi 19 Juillet

La douceur mélancolique et lyrique de Patrick Watson ouvrira parfaitement une soirée aussi éclectique que la première. Très attendue, la folle rage rock and roll des Hives. Les 5 suédois prépareront parfaitement le terrain avant l’arrivée d’Iggy Pop et les Stooges. On jetera plus qu’un œil avisé sur l’ex Moldy Peaches, le génial Adam Green et sa pop amicale. Un festival conclut par l’électro fracassante d’une autre déjantée, Merrill Beth Nisker de Peaches et les DJs de Birdy Nam Nam.

Programmation


1H30 – 2H30 BIRDY NAM NAM
00H45 – 1H30 PEACHES DJset
23H45 – 00H45 IGGY & THE STOOGES
23H00 – 23H45 ADAM GREEN (photo)
22H00 – 23H00 THE HIVES
21H15 – 22H00 THE BELLRAYS
20H20 - 21H15 THE DO
19H30 - 20h20 PATRICK WATSON
18H30 – 19H30 MADEMOISELLE K
17H50 – 18H30 KID BOMBARDOS
17H00 - 17H40 HUSHPUPPIES

Pop n' Rock


A peine 10 heures du matin qu’un hurluberlu ose nous sortir d’un sommeil lourd et pesant. Et toujours sous un soleil aussi brulant. Les hostilités commencent dès 17h et notre temps imparti limité nous permet de ressasser les bons souvenirs de la veille. Dans la lignée d’hier, Hushpuppies ouvre le bal avec un rock fédérateur et efficace. Le groupe français défoule sans grande envolée un public échauffé et balance un son aussi nickel que le blanc nacré du fute du chanteur. Il y va même de son slam mais dérive dans le ridicule avec des appels à la foule aussi ringards qu’un géo du Club Med. Ca écorche un tableau plutôt sympa dans le registre. Déjà rencontré en piano-voix à l’occasion de la Route du Rock 2007, Patrick Watson vient cette fois-ci bien entouré. La délicatesse de sa voix vient frémir un instant avec des sonorités étranges et spacy pour rendre un tout fascinant. Mr Tom et son accent cinématographique, The Great Escape et sa couleur folk touchante. Patrick Watson n’hésite pas à envoyer des signaux rock pour coller à l’ambiance générale mais sait néanmoins trouver son chemin pour un live généreux et guilleret.

Adam Green (photo) s’échappe des Moldy Peaches pour un album beaucoup plus pop, et forcément beaucoup moins anti-folk. Très british et beaucoup moins new-yorkais. L’école de l’anti-folk made in Central Park doit saigner car il y perd un adepte. Espérons-le de manière éphémère. N’empêche que d’un premier album solo tiède, il sait en tirer un live réussit. Fort de divagations alcoolisés et danses peu compréhensibles, Adam Green réveille en nous notre esprit populaire et dancing. Il nous lâche l’esprit libérateur et nous balance sous le soleil des tropiques. Yeah !

Electrique. C'est le mot adéquat pour décrire l'attente interminable du plus déjanté des papys du rock'n'roll, Mister Iggy Pop. Accompagné de ces "fuckin' stooges", le public l'attend de pied ferme. Un public étonnamment amorphe, allergique aux pogos et réticent aux slams ravageurs (un comble pour un festival de rock d'été) qui se voit sortir d’un sommeil prolongé. Changement de comportement donc, surement dû à l'arrivée pour l'occasion de vieux punks à chien et autres rockeurs aux accoutrements douteux, faisant ainsi de la foule une mare métissée d'individus venus de tout horizon. Un mélange détonnant et éclectique. Attardons nous plutôt sur le set que sur ses spectateurs (quoique les deux sont inséparables). Un live qui va s'avérer dément certes, mais sans réelles surprises. Pour ceux qui ont déjà eu la chance de croiser Iggy & the stooges, c’est une setlist identique à ceux des années précédentes. Peu importe, le plaisir est toujours là et ce, dès le premier titre "Loose" (présent sur un deuxième album culte dont de nombreux artistes ne font qu'en vanter les vertus "rock'n'rollistiques"). Iggy se déchaine sur scène. Pendant qu'il se contorsionne, saute sur les amplis, simule l'acte sexuel et se caresse le corps, la foule pogote et se meut en un essaim d’abeilles instables. Parmi cet engouement punk mu par la violence du rock'n'roll, certains bons samaritains n'hésitent pas à protéger les jeunes demoiselles des pogoteurs endiablés par l’iguane. Les titres mythiques s'enchaînent et Iggy, finalement accompagné de ses fidèles frêres Asheton, balancent "my idea of fun" à coup de "1969" ; "i wanna be your dog" enchainé de "search and destroy". Un régal pour les cages à miel comme pour les yeux. Juste avant un "Fun House" aussi démoniaque qu'éprouvant, une partie du dense public rejoint Iggy sur scène pour "No Fun". Les chanceux ont le droit unique de danser autour de leur maitre incontesté. Alors que l'on croit le concert terminé, voilà que ces malades du rock'n'roll reviennent pour nous lancer vulgairement trois titres en guise de rappel dont le bis de "i wanna be your dog": rien que ce dernier morceau valait la peine de se déplacer pour Iggy et sa bande. Dans une version encore bien plus extrême et profonde, cette dernière chanson entraîne la foule ivre dans une transe psychédélique. La tension sexuelle à son comble amène les festivaliers à ne faire plus qu'un. Le point d'orgue d'un festival déjà bien animé. Longue vie à l'Iguane.

La reine berlinoise et sa tignasse blonde débarque pour faire bouger un public peu nombreux, épuisé après un concert d’Iggy Pop éprouvant. Peaches n’est là que pour un dj set. Un début très mitigé, voir même soporifique. Jusqu’à l’arrivée des gros beat de l’école allemande (Digitalism notamment) et sa détresse sonore jouissive. Elle fait son boulot et embarque avec elle une poignée d’adeptes, pas si branchouilles que ça. Birdy Nam Nam et son scratch conclue une soirée…épuisante mais largement à la hauteur de nos attentes.

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