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Le Stoner Rock Français


Maxime, le 31/07/2007

CALDERA


Origine : Nancy

Il y a du lourd dans l’Est. Caldera par exemple. Formé en 2001, le quatuor lorrain frappe très fort dès leur première démo publiée l’année suivante (Bison Skull), laquelle obtient des retours flatteurs de la part de la presse web au point de rameuter Matt, le chanteur de Low Vibes, pour y poser ses vocaux. Musicalement, Caldera manifeste un goût certain pour les riffs pachydermiques et les rythmiques pesantes, qualifiant sa mixture de "Post-Doom Instrumental". Les accointances avec ce style directement issu de Black Sabbath sont manifestes, à la fois dans les guitares épaisses comme le couenne d’un rhinocéros et l’atmosphère tendue que renforce le choix des titres ("The Rope", "Going To The Grave"). Instrumental, le groupe entend le rester, la présence de Matt derrière le micro n’étant qu’une parenthèse. Sur leur troisième et dernière démo en date sortie en 2005, Caldera persiste et signe dans l’affirmation de sa griffe : basse tétanisante, litanies menaçantes, riffs mastodontes lentement mais fermement concassés au burin. Loin de servilement reproduire les invocations glauques qui ont fait la réputation de The Obsessed, Saint-Vitus ou Pentagram, le combo met un peu de jus de cactus dans sa poisse sonore, offrant une musique sans cesse sur la crête entre stoner et doom, à l’image des productions de Sleep, Acid King ou Solace. Refusant de se complaire dans les tempos léthargiques et l’imagerie lugubre de ses congénères, les musiciens savent varier la cadence comme l’illustrent à la perfection le "Blood, Sweat And Tears" inaugural qui s’ouvre sur un tonitruant tir de barrage, l’éprouvant "The Rope" et surtout le définitif "Going To Grave", remarquable piste aussi nerveuse que volumineuse. Il ne fait nul doute que le style de Caldera est parvenu à maturité. Leur premier album, prévu pour cette année, risque fort bien d’asseoir définitivement la notoriété flatteuse dont il jouit sur la scène hexagonale.


Vous considérez-vous comme un groupe de stoner rock ?
KriKri (guitare) : Des trois démos que nous avons publiées, Bison Skull est de loin la plus stoner. Avec le recul, Caldera composait des titres qui sonnaient stoner, mais avec une approche toutefois différente des stéréotypes du genre. Au fil des démos, Caldera a sans cesse évolué et aujourd'hui nous nous sommes beaucoup éloigné de ce style, et pour répondre simplement, nous ne nous considérons pas comme un groupe de stoner ! Nous qualifions notre musique de Post Doom Metal Instrumental.

Quel regard portez-vous sur la scène stoner rock française ?
KK : Nous ne suivons pas trop cette scène, ou de très loin, certains groupes ont de sacrés bons riffs et délivrent une énergie fabuleuse sur scène, je pense notamment aux Junkyard Birds. Pour le reste, je connais les groupes de nom ou d'après l’écoute de deux ou trois titres par-ci par-là...mais désolé je ne me tiens pas trop au courant de l'actualité.

Pensez-vous qu'il y ait un public pour le stoner rock en France ?
KK : Oui je le pense. Nous avons eu l'occasion de jouer dans pas mal d'endroits, les gens se déplacent généralement bien... Ce sont plutôt les associations qui ''boudent'' cette scène. Quant au public, je pense qu'il en existe un ! Pas nombreux certes mais il est présent ! C'est sûr qu'il faut noter la NETTE différence avec l'engouement de nos voisins belges et allemands mais bon c'est toujours mieux que rien.
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