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Critique d'album

Powderfinger


Vulture Street


(09/02/2004 - V2 Records - - Genre : Rock)
Produit par

1- Rockin' Rocks / 2- (Baby I've Got You) On My Mind / 3- Since You've Been Gone / 4- Love Your Way / 5- Sunsets / 6- Don't Panic / 7- Stumblin' / 8- Roll Right By You / 9- How Far Have We Really Come / 10- Pockets / 11- A Song Called Everything
Note de 5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Quel accueil la France réservera-t-elle à Vulture Street après son énorme succès en Australie ?"
Jérémie, le 04/02/2004
( mots)

Powderfinger... Ce nom ne vous dit rien ? Et ça ne vous effraie pas un peu de voir un groupe qui a déjà sorti quatre albums sans que vous ne vous en soyez rendus compte ? Bon, admettons que ce soit parce qu'ils sont Australiens... c'est loin l'Australie... (ce qui n'en aura pas empêché certains, soit dit en passant, de venir en personne m'offrir cet album en avant première). Bon, mais quand on lit qu'ils sont considérés là-bas comme le plus grand groupe de la décennie, il y a de quoi se poser des questions, non ? Surtout quand on connaît le succès qu'ont eu The Vines...

Alors nous voilà avec leur petit dernier, sorti avec quelques mois de retard dans notre beau pays... Vulture Street est parait-il plus rock que les précédents, mais peu importe finalement, abordons le avec nos connaissances vierges, et voyons ce qu'il en ressort... eh bien pour être honnête, de la première écoute, pas grand chose !

Le premier passage du CD nous laisse sur le sentiment que ce qui vient de se passer, c'était du rock, du vrai. Mais peut-être un peu trop justement : ce rock là n'apporte au final pas grand chose de nouveau. La voix de Bernard Fannning est juste, le garçon chante bien, il arrive à monter un peu plus sur des "baby", mais l'organe est somme toute très classique. De cette première écoute, rien ne restera vraiment, aucune piste ne se détachera des autres, aucune ne nous fera lever la tête avec un "rien que pour celle là, l'album vaut le coup !" triomphal. Non, désolé mais ce sera pour la prochaine fois...

Ce n'est qu'après de multiples écoutes que l'on comprendra les qualités de cet album - qui ne restera pas exceptionnel, mais qui au moins méritera respect et considération. Les deux premières pistes, "Rockin' Rocks" et "(Baby I've Got You) On My Mind" sont l'archétype de ce que j'évoquais plus haut : du rock classique, avec ces petits plus que sont des solos de guitares, vraiment agréables en fin de chanson. Nous aurons une petite pensée pour The White Stripes sur "Since You've Been Gone", chanson entre blues et rock interprétée au poil (notamment par les guitares), directement adressée au frère de Bernard Fanning, décédé d'un cancer en février 2002. L'album poursuit son cours, sans brusque virage ni sursaut soudain, nous offrant au passage quelques ballades au coin du feu, comme sur "Love Your Way" ou "How Far Have We Really Come", qui a le mérite - outre celui d'être joliement construite - de posséder des paroles poignantes et inspirées : "So let's drink to the daughters and sons / Never to return to their mother's arms". Le reste est essentiellement du bon rock de stade : "Stumblin'" et son intro à la batterie, sur laquelle vient se poser une guitare rythmique très mécanique ; "Sunset" et son format parfait pour la radio ou encore un "Roll Right By You" qui bizarrement, me fait penser à Cave In (et c'est un gros compliment !).

Ah ! Je vous avais dit qu'aucune chanson ne sortait vraiment du lot ? Eh bien j'ai menti ! Eh oui, cachée derrière le titre "Pockets" se trouve la petite perle de Vulture Street, six minutes pendant lesquelles Powderfinger peut s'ériger en digne héritier de Led Zeppelin... Tout commence avec une guitare claire, très douce, qui accompagne la voix de Bernard Fanning, elle même cachée derrière un écho et un flanger savamment dosés... 1 min 30 plus tard les premières notes de basse se posent en douceur sur la mélodie et la voix poignante du chanteur. L'intensité augmente petit à petit, jusqu'à ce que la puissance latente contenue dans la première moitié du titre explose et que les guitares se déchaînent finalement... grandiose !

Voilà, je crois être plus juste envers les membres de Powderfinger en rétablissant ainsi l'équilibre que des premières écoutes difficiles avaient fait pencher du mauvais côté. Vulture Street, c'est un album rempli de bonnes compositions, de facture très honnête, qui souffre certainement d'une voix trop classique, mais que des guitares vraiment bonnes (notamment les solos !!) viennent sans aucun conteste bonifier. Espérons pour l'avenir qu'ils auront l'audace d'aborder des territoires vierges, et peut-être aurons-nous alors à faire à un grand groupe.

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