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Critique d'album

Two Door Cinema Club


Beacon


(31/08/2012 - Kitsune - Indie pop / électro - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Next Year / 2- Handshake / 3- Wake Up / 4- Sun / 5- Someday / 6- Sleep Alone / 7- The World Is Watching / 8- Settle / 9- Spring / 10- Pyramid / 11- Beacon
Note de 3/5
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Note de 2.0/5 pour cet album
"TDCC passe la seconde... et cale"
Nicolas, le 13/09/2012
( mots)

On ne va pas prétendre qu’on les attendait forcément au tournant, mais tout de même : Tourist History, loin d’être impérissable, avait laissé une impression amplement favorable avec sa pop festive et précieuse qui justifiait (en partie) un buzz outrancier ayant propulsé les Two Door Cinema Club comme bande son idéale de toutes les émissions TV branchées de l’année 2010. Deux ans plus tard, Beacon arrive en fanfare avec sa hype fashion et son artwork chic et orgasmique. Et c’est le drame.

Toute l’énergie du premier album s’est évanouie, les tempos ont ralenti, la fiesta gentiment allumée n’est plus là que par alternance. Plus policés, plus sérieux, plus mélancoliques, les irlandais suivent malheureusement la voie empruntée par beaucoup de groupes pop-rock à affinité électro ces dernières années (citons-en un à la louche : CSS), celle du recyclage négatif. On reconnaît bien sûr la patte TDCC, le chant de castrat d’Alex Trimble et ses intonations ampoulées, la batterie tonique, les guitares rutilantes et tout l’attirail du trio. Mais l’innocence du premier disque s’en est allée, et force est de reconnaître qu’il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent. Plus grave : alors que Tourist History était gavé de bonnes pop songs qui restaient aisément en mémoire, on a vraiment du mal à retenir sans effort les mélodies bas de plafond de Beacon, avec en ligne de mire le passable single "Sleep Alone", quand les irlandais ne sombrent pas tout simplement dans l'autoplagiat à outrance - au hasard, "Next Year" et "Handshake" dont les refrains se miment quasiment à la note près, ou encore "Someday" qui copie largement le regretté "I Can’t Talk" du précédent effort, et on s’arrêtera là pour les comparaisons. L’inconstance se fait plus flagrante (les couplets du sympatoche "Wake Up" sont affligeants) et l’ennui pointe désormais le bout de son nez ("Sun" et "The World Is Watching", inintéressants au possible). Il n’y a que "Pyramid" qui sorte vraiment du lot, guitares conquérantes en avant, expérimentation électro mesurée et aplomb retrouvé, même si, là encore, le refrain n’a rien de mémorable.

On ne va pas y aller par quatre chemins : Beacon est une grosse, une très grosse déception qui, malgré ce que son emballage gentiment pervers voudrait nous insinuer, est très loin de nous faire grimper au rideau. Alors que les Phoenix, Bloc Party et autres as de la pop catchy ont souvent réussi à se renouveler et à entretenir la flamme, Two Door Cinema Club démontre par l’absurde qu’il n’était que le groupe d’un seul disque. On passera bien sûr sur les vaines tentatives de nos chers médias pour entretenir les derniers miasmes de buzz (eh ouais, y parait même qu’ils sont deuxième vente de disque en Angleterre, c’est ouf) ou encore sur l’incompréhensible 8/10 accordé par le NME à cet album. La mauvaise foi a quand même certaines limites qu’il faudrait voir à ne pas dépasser sous peine de terrorisme intellectuel. Non mais.

 

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