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Compte-rendu de concert

Danko Jones


Date : 16/03/2017
Salle : Rockhal (Luxembourg)
Première partie :

Concert de Danko Jones à la Rockhal (club) d'Esch sur Alzette (Luxembourg), avec Audrey Horne en première partie.

Rudy, le 27/03/2017
( mots)

     Les 350 personnes venues voir les canadiens de Danko Jones sont déjà présentes en majorité pour les Norvégiens de Audrey Horne, qui ouvrent un show de DJ pour la première fois (c'est la deuxième date pour la tête d'affiche, après une entame à Londres et avant un show sold out au Batschkapp de Frankfort...). Après une entrée en matière molle avec un heavy metal un peu quelconque, le quatuor tatoué enchaîne des morceaux un peu plus groovy dans un style rappelant un autre groupe nordique: Volbeat. Les 40 minutes, un peu trop proprettes, semblent toutefois emballer le public trentenaire de la salle.


    Suite à 20 petites minutes d’installation, Danko Jones débarque avec ses deux acolytes tout de noir vêtus: l’éternel John Calabrese (bassiste) et Rich Knox (batteur). Guitare et basse blanches emmanchées, c’est parti avec un premier titre en forme de question: "Do You Wanna Rock", et malgré la voix de Danko quelque peu noyée sous une basse mal ajustée, la majorité teutonne du public secoue la tête en rythme. On enchaîne direct sur deux vieux morceaux du groupe avec "Play The Blues" et "Sugar Chocolate" qui lancent vraiment le concert. Le métisse de Toronto  fait sa première pause "interaction avec le public", en essayant de faire croire qu’il devrait jouer à Luxembourg plus souvent que tous les deux ans, genre tous les mois, ou non plutôt toutes les semaines, jusqu’à ce qu’ils deviennent un groupe local… Et quand un mec lui balance un "Shut Up And Play", il rappelle que c’est justement pour ce genre de remarque qu’il a eu envie, plus jeune, de monter son groupe de rock’n’roll pour emmerder tous ceux qui le critiquaient (voir le titre "Mountain" plus bas).


    Danko reprend le show avec une première chanson du nouveau LP Wild Cat intitulée "You Are My Woman", puis le public reprend en chœur le refrain sur "First Date". Le jeu de scène du gaillard, toujours plein de grimaces et de mimiques tantôt dignes d’un vieux pervers, tantôt comiques, se fond parfaitement dans l’univers goguenard, salace et parfois bas du front de ses paroles. Après une nouvelle pause pleine d'humour, nous avons droit à "Forget My Name", seul titre du second album We Sweat Blood, pourtant plein de pépites... Le show se poursuit, carré, sans fioritures, avec une bonne répartition de chaque album du groupe et quatre titres du nouvel album (sur 21 au total). On retrouve la meilleure période de Danko Jones avec 2 morceaux de l'ère Born a lion: "Cadillac" puis "Lovercall", dans laquelle Danko avoue ensuite avoir bien foiré le solo, avant de clore le set par le heavy "Gonna Be A Fight Tonight".


    Le trio revient pour le rappel avec "I Gotta Rock", puis décide de passer un message politisé (fait assez rare) en jouant une reprise (second fait assez rare) du Clash et de son "I’m So Bored With The USA". Le morceau n'est pas d'une extravagante valeur ajoutée ici mais on ne refuse jamais une petite nouveauté. La soirée s’achève par un titre jamais sorti sur album mais pourtant devenu l'un des préférés des fans et qui conclut dorénavant les concerts du showman: "Mountain". Cette chanson, aux paroles vindicatives, voit, en son milieu, Danko énumérer une liste de grands noms disparus de la musique (toujours un peu différente chaque soir) et qui mêle ici David Bowie, Ronnie James Dio ou Bon Scott, et pour toujours finir par Lemmy Kilmister. Les paroles deviennent ensuite plus revanchardes, rappelant la gouaille et les mimiques de conquérant du chanteur pendant les parties lourdes de ses morceaux avant de s’en débarrasser pendant ses solos libérateurs, un peu à l’image de ce qu'il narre ici : les raisons précédemment évoquées et pour lesquelles il semble avoir toujours voulu être sur scène, pour affirmer sa personnalité et qui l'ont apparemment endurci ("this heart gets stronger, this skin gets thicker, this mouh gets louder"). Ce titre envolé achève un concert d'une heure et demie plein de bon gros rock’n’roll direct et maîtrisé, souvent bien plus jouissif que celui joué par beaucoup de ses voisins américains. So bored with the USA…

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