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La série d'été Albumrock : #27 The Black Keys


Maxime L, le 03/08/2022

Pour occuper votre été, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux pour leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, The Black Keys.

 

10-“She Said, She Said”, The Big Come Up - 2002. Parce que les bonnes reprises des Beatles ne sont pas légion, et parce que nos deux bouseux d’Akron parviennent, sur leur premier album, à transposer la pop anglaise un peu proprette en blues graisseux qu’on jurerait écrit en plein mid-west. Bien plus qu’une simple curiosité.

 

9-“You’re The One”, Magic Potion - 2006. Les deux gugusses de l’Ohio ne se sont finalement pas tant frotté que ça à l’exercice, parfois vain et périlleux de la jolie ballade. Du moins pas sur les 3 premiers albums. Et au rayon des bluettes qui ont de la classe et du charisme, ce “You’re The One” n’est pas la moins réussie.

 

8-“Howlin’ For You”, Brothers - 2010. Brothers, l’album qui va faire changer le groupe de dimension ; et celui qui va le mieux savoir concilier intégrité artistique et volonté d’aller draguer au large les radios et les charts. Difficile de départager les “Tighten Up”, “Next Girl” ou “Ten Cent Pistol”, etc. Aujourd’hui, ce sera “Howlin’ For You”, pour sa rythmique martiale, ses jeux sur les textures de guitare, ses nombreux gimmicks et pour la sensualité espiègle qui se dégage de la voix d’Auerbach.

 

7-“Psychotic Girl”, Attack and Release - 2008. Ambiance Western ici, entre le banjo, les choeurs soufflant et les petites notes de piano répétées. Si l’on reste dans ce que le groupe sait faire de mieux, on appréciera l’atmosphère particulière apportée par toutes ces petites touches, et qui commencent doucettement à éloigner le groupe de son blues DIY.

 

6-“Little Black Submarines”, El Camino - 2011. Le début de la fin pour le groupe, avec ironiquement, leur vieux van miteux des premières tournées en guise de pochette pour l’album qui va leur apporter gloire, argent et reconnaissance aux quatre coins du monde. Un disque où Danger Mouse fait quasi office de troisième membre officiel. Au milieu des “Lonely Boy”, et autres gros tubes devenus un peu insupportables, ce “Little Black Submarines” surnage, avec cette formidable explosion à mi-parcours. Convenu mais jouissif.

 

5-“Weight of Love”, Turn Blue - 2014. Très loin du format “couplet-refrain-pont-couplet” de 3 minutes dont le groupe s’est hélas, fait une spécialité, “Weight of Love” étonne par sa structure et sa longueur (près de 7 minutes). Un titre soul psychédélique où le chant débarque après 2 superbes minutes introductives. L’arbre qui cache la forêt (mais quel arbre !) puisque le reste du disque n’est pas loin d’être ce que le groupe a fait de pire.

 

4-"Goodbye Babylon", Magic Potion - 2006. Il est là le son des Black Keys qu’on aime. Râpeux, incisif, et qui sent la bière et la sueur plus que le dernier parfum à la mode apporté par Danger Mouse ensuite. Un blues-rock fiévreux enregistré sur du matos pourri, dans le garage de Pat Carney, mais qui révèle tout le groove et la sensualité du groupe. Ce “Goodbye Babylone” sexy en diable n’en est qu’un des nombreux exemples.

 

3-“I Got Mine”, Attack and Release - 2008. Pour le premier album avec Danger Mouse aux manettes, le groupe parvient encore à ne pas trop aseptiser son blues rock originel. La tête dans les étoiles, mais les mains dans le cambouis, Pat et Dan nous gratifient de quelques pépites délicieusement crasseuses. En première ligne ce “ I Got Mine”, prémices des automatismes du groupe (la recherche du gimmick à tout prix notamment), mais morceau très réussi au demeurant.

 

2-“Girl is on my Mind”, Rubber Factory - 2004. Trois albums en trois ans, on ne peut pas dire que Pat Carney et Dan Auerbach aient particulièrement chômé à leurs débuts. Si certes, le blues dans lequel ils évoluent à tendance à se répéter sur la longueur d’un album, ce “Girl is on My Mind” est un des grand moments de la première période du groupe. Structure ultra classique, mais où le talent d’Auerbach et son riff qui glisse font le reste. Et toujours un morceau incendiaire en concert.

 

1-“Your Touch”, Magic Potion - 2006. “Magic Potion”, disque pivot s’il en est : entre les albums enregistrés sur un 8 pistes dans la cave de Carney et l’arrivée de Danger Mouse aux manettes. Autant le dire : le meilleur disque des Keys. Difficile de choisir entre une tripotée de morceaux aux riffs qui conjuguent le meilleur de Led Zepp alliés aux velléités blues typiquement américaines. Parmi ces trésors, ce “Your Touch”, un seul riff ou presque (mais quel riff ! et ses délicieuses harmoniques), sa batterie binaire qui en font un des tous meilleurs morceaux du duo. Chaleur.

 

 

Vous pouvez également écouter la playlist sur votre application préférée (Deezer, You Tube Music, Qobuz et autres) via ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=2exkbajegihm

En savoir plus sur The Black Keys,

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