Schizophrenic Rock
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Introduction
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- Brian Wilson, la tête pensante des Beach Boys
- Syd Barrett, l'âme tourmentée de Pink Floyd
- Peter Green, l'esprit créateur de Fleetwood Mac
- Alexander « Skip » Spence et Bob Mosley, le souffle paranoïaque de Moby Grape
- Roky Erickson, le cœur hanté du 13th Floor Elevators
- Arthur Lee, le génie déchiré de Love
- Jim Gordon, l'esprit-frappeur de Derek & The Dominos
- Sky Saxon, la déroutante conscience des Seeds
- Arthur Brown, le dieu infernal du Crazy World
Peter Green, l'esprit créateur de Fleetwood Mac
Guitariste et compositeur de grand talent, Peter Greenbaum, alias Peter Green, est né en octobre 1946 à Londres. Participant au British Blues Blues, il fait ses débuts en compagnie du claviériste Peter Bardens dans The Peter B's Looners, où il fait la connaissance du batteur Mick Fleetwood. En 1966, il effectue un passage au sein des Bluesbreakers de John Mayall, où il remplace Eric Clapton, le temps d'enregistrer A Hard Road. Par la suite, en compagnie du bassiste John McVie, autre membre des Bluesbreakers, il retrouve Mick Fleetwood pour fonder le groupe Fleetwood Mac, accompagné du guitariste Jeremy Spencer. D'emblée, Green s'affirme comme le compositeur phare du groupe, donnant toute leur magie blues aux premiers albums : l'éponyme et Mr. Wonderful de 1968, English Rose et le chef-d'œuvre Then Play On de 1969. Alors que le groupe a conquis les sommets avec des titres comme « Stop Messin' Around » et « Black Magic Woman » (plus tard repris par Santana), la fragilité psychique de Peter Green se révèle, fracturée par les angoisses, que ne fait qu'accroître une consommation excessive de drogues. Refusant la starification et l'argent, il prend ses distances avec la scène. Égaré, il tente de trouver refuge dans la religion, en vain. Au printemps 1970, il quitte le groupe sur un coup de tête, enregistre un album solo intitulé The End Of The Game, puis abandonne la musique et ses biens pour entrer dans une secte mystique. Les deux décennies suivantes sont faites de petits boulots, de séjours en hôpitaux psychiatriques, entrecoupés par la réalisation d'un album solo In The Skies (1979). Il refait surface dans les années quatre-vingt-dix, revenant lentement à la musique via The Splinter Group, avec Nigel Watson, jusqu'en 2005.