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Ozzy Osbourne


Collectif, le 30/11/2016

Diary Of A Madman


Deuxième album du père du métal, l'agenda d'un fou revient sur ce qui a fait le succès de Blizzard Of Ozz. Le line up bouge un peu, Randy Rhoads qui a fait ses preuves reste dans le band, Lee Kerslake et Bob Daisley, joueront sur cet album mais c'est Rudy Sarzo et Tommy Aldridge qui seront sur les crédits (ne cherchons pas à comprendre...). Il faudra attendre une réédition de 2011 pour que la vérité soit rétablie.


Après le succès de Blizzard of Ozz, la tâche n'était pas des plus simples. Diary of a Madman offre un album de Hard Rock FM qui flirte avec le Heavy Metal Glam des 80's. Cet opus voit le jour en Novembre 1981. Alors que les ondes découvrent les Cure, New Order, Smiths et autres groupes de new wave. Heureusement Ozzy n'a pas cherché à copier ses contemporains, on a là une galette heavy, avec une production honorable pour l'époque.


La guitare de Rhoads hante cet album. Il s'agit de sa dernière participation au grand monument qu'est la musique Rock, il nous quittera quelques temps plus tard suite à un accident d'hélicoptère.


Cet album assez hétérogène nous promène dans les ballades rock mais aussi dans les rythmiques speed metal , ainsi que dans les gros riffs heavy.


Niveau ballade on a "You Can't Kill Rock n' Roll", l'arpège de début laisse apparaître un refrain bien heavy. Dans le deuxième couplet, Ozzy propose un jeu de voix pas inintéressant avant un solo surprenant par sa lourdeur. Le titre éponyme "Diary Of a Madman" commence comme une ballade et enchaine sur un riff Heavy proche de celui de "Mr Crowley", avant de revenir sur une guitare enchanteresse. Le coté mystique de ce morceau sera souvent repris par la suite notamment sur Bark At The Moon et The Ultimate Sin. La folie est symbolisée par les changements mélodiques et les gémissements qu'on entend en fond. Ce morceau est un des plus variés mais aussi et sûrement l'un des meilleurs sur le plan de la composition. "Tonight" est la vraie ballade de cet album avec des nappes de clavier qui rappellent Led Zeppelin, la comparaison pourrait aller jusqu'à la voix du prince of darkness rappelant celle de Robert Plant sur le couplet, mais le refrain ne laissera pas d'équivoque sur l'interprète.


Attaquons-nous aux morceaux Speed Metal. "S.A.T.O." signifie Sharon Adrian Thelma Ozzy, en référence aux prénoms de la première et deuxième épouse d'Ozzy ainsi que celui du petit ami de la deuxieme au moment où Ozzy et Sharon se sont mis ensemble. Ce titre très rapide ne donne d'ailleurs aucun indice sur cette signification qui semblerait être l'officielle. On se délectera de qualité technique de ce morceau, plutôt qu'on n'y cherchera un sens philosophique. "Over The Mountain" emboîte le pas, avec une certaine qualité mais très peu d'originalité. Comme une suite à "Crazy Train", la rythmique simule une locomotive allant à toute allure.


Parmi les titres les plus Heavy on trouve "Flying High Again", avec son prérefrain planant (cela pourrait être recherché), plus honnête que jamais Ozzy avoue avoir été un très très mauvais garçon dans cette chanson. Comme à son habitude Randy Rhoads fera une démonstration de vélocité et de mélodie pour son solo de guitare. "Little Dolls" a ce coté cuir clouté qui fait fureur en cette époque, "Mad Max" n'est pas loin. "Believer" est un morceau assez fade, qui n'offre rien d'extraordinaire. Même le solo manque d'inspiration puisqu'il reprend les mêmes phrases que celui de "Mr Crowley".


Diary of a Madman n'a pas la qualité de son prédécesseur mais il est bien meilleur que tout ce qui suivra. Ce deuxième album est une très bonne galette de Heavy Metal. La voix de Ozzy ressemble encore à quelque-chose. Et la guitare de Rhoads résonnera à jamais dans nos esgourdes . RIP Randy.


 Stéphane

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