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Les dix albums de rock préférés de Maxime L


Maxime L, le 31/03/2020

Comme mes comparses de la rédaction, je me suis prêté au jeu non pas des 10 meilleurs albums, mais plutôt des 10 albums qui ont le plus compté pour moi. Même si l'idée est de sortir un peu des conventions pour proposer autre chose que les "Dark Side of the Moo"n, "A night at the Opera" et autres "Number of the Beast", difficile de tous les écarter. Vous retrouverez donc dans ma sélection, sans ordre d’importance particulier, un mélange entre classiques, coups de coeur, Madeleines de Proust flirtant parfois avec les plaisirs un peu peu coupables, mais dans tous les cas, des œuvres qui m'appartiennent presque viscéralement, qui m'ont construit et qui continuent de m'accompagner depuis très longtemps pour certaines.

Mes 10 albums préférés

Comme mes comparses de la rédaction, je me suis prêté au jeu non pas des 10 meilleurs albums, mais plutôt des 10 albums qui ont le plus compté pour moi. Même si l'idée est de sortir un peu des conventions pour proposer autre chose que les "Dark Side of The Moon", "Number of the Beast" et autres "Revolver", difficile de tous les écarter. Vous retrouverez donc dans ma sélection, sans ordre d'importance particulière, un mélange entre classiques, coups de coeur, madeleines de Proust flirtant parfois avec les plaisirs un peu coupables, mais dans tous les cas, des oeuvres qui m'appartiennent presque viscéralement, qui 'ont construit et qui continuent de m'accompagner depuis très longtemps pour certaines.      

The Gathering :


J'ai découvert ce "How to measure a Planet" à sa sortie, et si j'étais déjà très client de la bande à Anneke et des 2 albums précédents, la première écoute de ce double album m'a laissé complètement de marbre. Les guitares et les riffs tranchant aux oubliettes, j’aurai pu abandonné ici mais bien m’en a pris de persévérer et j'ai pu comprendre rapidement là où le groupe voulait en venir. Une évolution majeure, ambitieuse, d'un métal gothique atmosphérique vers un genre presque nouveau : le trip-rock. Sans doute influencé par la scène anglaise, de Massive Attack à Radiohead, les néerlandais nous balancent une oeuvre ambitieuse (un délice à écouter au casque), aérienne, où les nappes de claviers légères et hypnotiques ont remplacé les riffs acérés, le tout magnifié par la voix absolument incroyable d'Anneke Van Giersbergen. Un disque majeur, cosmique, à la durée de vie sans fin, tant on découvre à chaque nouvelle écoute un arrangement, une sonorité inédite jusque là. The Gathering est de toute façon un groupe trop souvent sous-estimé et qui aurait sans doute eu une autre visibilité s'ils avaient été anglais et s'ils n'avaient pas eu un background métal "extrême".


Suggestion : Travel.

Alice in Chains :


Alors oui je triche car ça n'est pas un "album" à proprement parler, mais c'est un disque que j'ai tellement usé, que j'ai du racheter le cd une seconde fois. C'est le premier disque d’Alice In Chains que j’ai écouté, et je me souviens encore parfaitement de la première fois où j'ai entendu cette intro déchirante, "Nutshell", à 15 ans, un samedi soir d'oisiveté adolescente. Je me souviens de ce choc auditif, de cette sensibilité dans chaque arpège, de cette fragilité qui transpire à chaque seconde. Que ce soit pour le contexte (premier concert du groupe depuis très longtemps, avec un Stayley ravagé par ses addictions), pour la qualité intrinsèque des morceaux, ou pour la réussite de la transposition vers l'acoustique (les soli de guitare sèche de Cantrell sont à tomber par terre), ce disque est un véritable joyau, un concentré de talent, d'intelligence musicale (et foutrement supérieur au faux mtv unplugged de Nirvana) et surtout d'émotion. Je ne peux que conseiller la version vidéo, où l'ont voit au delà de la musique, l’unité d’un groupe face à un moment crucial, et aussi la bienveillance de Cantrell sur son ami Layne Stayley, déjà au bord du précipice.


 Suggestion : Nutshell

Dream Theater : Awake, 1994.


Choix étonnant diront certains, à plus forte raison pour une musique que l'on dit souvent réservé aux musiciens (ce que je ne suis pas vous l'aurez compris). Mais "The Silent Man" est la première chanson que j'ai connu d'un groupe non mainstream, en 1995 sur les bancs du lycée. Alors oui, ils en mettent partout, des doubles croches, de la double pédale, des soli de guitare, des claviers en veux tu en voilà...mais l'atmosphère du disque est dingue ! Cette froideur, glaciale, noire, effrayante, presque suffocante par moments, avec une production racée, tellement supérieure à Images and Words, l'album précédent. Du métal progressif de haute voltige mais qui n’est dénué, ni de belles mélodies ("The Silent man", "Lifting Shadows off a dream") ni de gros riffs qui font mouche ("Lie", "The Mirror"). Si j'ai un peu délaissé le groupe depuis quelques années, je reviens toujours à ce "Awake" avec le même plaisir et avec à chaque fois l'envie de tout casser...


 Suggestion : Scarred.

Queen : "Sheer Heart Attack", 1974 (EMI)


Le voilà le premier classique, et si son importance musicale est moindre que son petit frère "A night at the Opera", ce "Sheer Heart Attack" à ma préférence dans la longue discographie des Anglais. Précurseurs du thrash malgré eux avec "Stone Cold Crazy", chantre du rock baroque et sleasy ("Killer Queen", "Now I'm here"), titres déjantés Queenesque (le fun de "Bring Back that Leroy Brown"), ce disque bouffe à tous les rateliers, et est une parfaite synthèse du rock des seventies, et où une fois encore, les titres les plus intéressants ne sont pas ceux que l'on croit. Un album très marqué par Brian May, frustré par une tournée précédente raccourcie suite à de gros problèmes de santé, cet album porte le seau de sa classe, et de son talent immense, la première piste "Brighton Rock" en étant la meilleure illustration.


Suggestion : le triptyque « Tenement Funster », « Flick of the wrist », « Lily of the Valley ».


 

Deftones : "White Pony", 2000 (Maverick)


Celui ci, je le classe dans les classiques également, il a 20 ans cette année et est régulièrement cité par a peu près tout le monde dans les fameux "Top 3 des 50 albums qu'on emmènerait sur une île déserte". "White Pony", c'est la définition même de l'évolution pensée et intelligente d’un groupe, et une synthèse parfaite des influences de ses 2 leaders, Moreno pour l'aspect new-wave et Stephen Carpenter pour l'aspect métal. La encore, un album que j'ai connu à sa sortie et qui m'a fait l'effet réel d'une bombe, d'une baffe en pleine tronche prise à très haute vitesse. Et pourtant, je n'étais pas jusque là grand fan du groupe (j'étais team Korn à l'époque). Mais entre les guitares javellisées, l’apport tout en subtilité du dj Frank Delgado, la frappe asséchée d’Abe Cunningham (musicien tellement sous-estimé) et le son tout bonnement extraordinaire du disque, ce "White Pony" est au panthéon des albums les plus important de toute la décennie 2000.


Suggestion : Change (In the house of flies).

King's X : "Ear Candy", 1996 (Atlantic)


King’s X ou la définition du groupe culte, côté ironique : à savoir un groupe dont énormément de pointures se revendiquent mais qui n’a pas eu la carrière qu’il mérite. Ils ont presque inventé le grunge et tout le monde s’en fout comme de sa première chemise à carreaux. King’s X est un power-trio déjà installé depuis plus de 10 ans quand sort ce « Ear Candy » au nom parfaitement choisi. Rock, Grunge, Pop, Groove, accents sudistes, harmonies vocales, tout y passe dans ce formidable album ; comme si les Beatles avaient rencontré Hendrix et Nirvana. Pinnick, Tabor et Gaskill sont des musiciens incroyables, sincères, facétieux et injustement reconnus. Cet album est d’ailleurs complètement à leur image, mais dès la première piste, on comprend que ce « Ear Candy » est une usine à tubes, et parfait kaléidoscope de la musique rock des nineties.


Suggestion : Sometime.

John Frusciante : "The will to death", 2004


C’est la prochaine chronique sur laquelle il faut que je me penche très sérieusement. Du coup, je ne veux pas trop spoilé l’album pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, mais c’est sans contestation possible l’une des mes plus grandes gifles musicales des 15 dernières années. C’est le premier album solo de Frusciante sur lequel je suis tombé (d’où un amour et une tendresse incommensurables), et c’est à mon sens le pic de sa carrière. Pour celles et ceux qui ont lu les chroniques de ses précédents albums, ce « The Will to death » parvient à gommer les défauts qu’on pouvait lui reprocher jusque là. La production est excellente même si discrète, avec ce petit son vintage et bricolé qui fait son charme (ces pistes voix/guitares séparées sur le dernier titre, quelle merveille !), et surtout possède une vraie unité, une vraie compacité. Est-ce du rock, est ce du folk ? Peu importe tant le disque est brillant, anguleux, avec cette dose de mélancolie chère aux influences de Frusciante : Nick Drake, R.EM ou Elliot Smith.


Suggestion : "The Will to death".

The Cure : "Pornography", 1982


Ce choix, incontestable, est aussi là pour rendre hommage à l’équipe d’Albumrock, car c’est grâce à leur dossier consacré à la bande à Robert Smith que j’ai vraiment découvert ce disque (moi qui ne faisais alors pas encore partie de l’équipe). Jusque là, je considérais The Cure comme « juste » un groupe à singles, moi qui ne connaissait que les « Just like Heaven », « Close to me » et autres gros tubes bien marketés. J’ai du mal à dissocier ce « Pornography » de « 17 seconds » et « Faith » tant ils forment un tout, mais « Pornography » est l’oeuvre qui va le plus loin dans la décadence et qui porte le sceau d’un groupe tourmenté, dépressif et dont les chansons sont d’une noirceur et d’une viscosité rarement atteintes. Pas de singles, pas de tubes, juste un monolithe de sang, de sueur et de tout liquide corporel possible. Un disque irrespirable, presque dénué de toute cymbales, et dont l’écoute ne peut laisser indemne.


Suggestion : Siamese Twins.

Black Sabbath : "Master of Reality", 1971.


Classique parmi les classiques, quoique certains lui préféreront « Paranoid » ou « Black Sabbath », celui-ci à ma préférence pour une raison simple : il s’agit de la collection de riffs la plus incroyable, en seulement 35 minutes. Si les anglais n’ont évidemment pas tout mis dans le visuel de la pochette (et encore ça n’est pas la pire du Sab’), musicalement, de la quinte de toux de « Sweet Leaf » au solo de fin dévastateur de « Into the void », il n’y a pas l’ombre d’une seconde à jeter. Le son est brut, direct, la section rythmique Butler-Ward est d’une efficacité et d'une lourdeur pachydermique, quant à Ozzy, il mérite pour ce seul "Master of Reality" son surnom de "Prince des Ténèbres" tant il rode au dessus des compos comme un vautour assoiffé de sang. 


Suggestion : "Into the void".

Sugar Ray : "14:59", 1999.


Evidemment, ça n’est pas le disque le plus finaud ni de l’histoire, ni même de ma sélection. Mais il fait partie de mon histoire et c’est un album que j’ai acheté sur le seul critère de la qualité….de sa pochette. Un album qui une nouvelle fois me ramène au Lycée, chez mon disquaire de l’époque, Starter et qui sous ses airs de bande son de teen-movie américain cache une petite bombe d’enthousiasme, de bonne humeur et de fun. Et depuis maintenant 21 ans, à chaque petit coup de moins bien, cet album agit comme un vrai bon anti-dépresseur. Souvent pop, parfois punk-rock, toujours très coloré (et avec une reprise de Steve Miller Band, « Abracadabra »), 14:59 flirte parfois avec le plaisir un peu coupable, mais il ne faut jamais renier ses premières amours.


 


Suggestion : Personal Space Invader.

Commentaires
Vianney, le 16/04/2020 à 16:11
Mais non les Loulous, ne vous battez pas! Vous avez tout faux, le meilleur MTV unplugged est celui de Korn voyons ! ahaha! Non plus sérieusement je possède les deux et ils sont tous les deux exceptionnels! Parfois je les écoute d'affilé et ils me font penser à deux frères se répondant l'un, l'autre. Je dirais que le AIC est moins "instantané"que celui de Nirvana. Mais comment peut on comparer un coureur de fond d'un sprinter ? Est ce vraiment utile ?
MaximeL, le 10/04/2020 à 15:56
Merci à toutes et tous pour vos retours, l'idée étant évidemment de partager mes albums chouchous, pas de décider qui est le meilleur ou qui a la plus grande importance historique. Si cela a permis de faire découvrir ne serait ce qu'un disque et/ou artiste, je considère la mission accomplie !
Kefran , le 10/04/2020 à 08:51
Merci Maxime pour les différentes chroniques de The Gathering, j’ai pu me lancer dans la discographie de ce groupe et c’est effectivement très bon! Un vrai coup de cœur! Je ne connaissais pas non plus la discographie de Frusciante, je vais m’y atteler !
RV, le 08/04/2020 à 21:02
Merci pour les propositions d'albums. Certains que j'apprécie particulièrement (Deftones, alice in chains....) Je viens enfin de découvrir grace à vous The Gathering que je connaissais de nom mais que je n'avais jamais pris le temps d'écouter. De même pour l'album de Queen. J'ai enfin écouté un album de leur début LOL. Pour King'X c'est plus dur car il est pas sur Deezer. Du coup je me suis replongé dans leur album Dogman que j'ai dans ma colletion. Sacré groupe et album. Pour John Frusciante je préfère ses albums Curtains et Shadows Collide with People pour ceux qui voudrait en découvrir d'autre de lui. En tout merci à toute l'équipe pour vos propositions d'albums ça me fait une bande son pour bosser, bricoler et se reposer pendant le confinement
dun23, le 08/04/2020 à 09:44
"J’ai parlé de films dans un précédent message mais tu m’as mal lu comme tous ceux qui s’acharnent sur moi ont fait semblant de ne pas comprendre mon commentaire liminaire". Je ne fais que souligner, confinement oblige, je passe le temps. Je ne pense pas être le seul à mal lire les commentaires des autres, cf Ben l'oncle Soul... Et puis j'ai été coupé, zut, je savais bien que j'aurais du faire 2 messages... aussi inutiles et vains que les précédents. Bon, maintenant, faut que j'aille sur la liste de Nicolas et l'engueuler (l'insulter) parce qu'il se permet de préférer les Who aux Stones....
Dyn, le 07/04/2020 à 19:21
Caduc et non pas caduque ta nervosité te fait commettre des fautes.Nirvana n’a pas été repris par Ben l’oncle soul mais par les melvins et aussi Patti smith(par les BB brunes aussi je l’admets je suis beau joueur).J’ai parlé de films dans un précédent message mais tu m’as mal lu comme tous ceux qui s’acharnent sur moi ont fait semblant de ne pas comprendre mon commentaire liminaire.Ce que je n’aime pas c’est qu’on se serve d’AIC pour flétrir nirvana (ou vice versa) et même si je n’avais pas été fan d’alice in chains je ne me serais jamais servi d’un môme suicidé à 27 ans pour m’acharner sur un jeune homme dont la fin de vie a été un chemin de croix et dont on a retrouvé le cadavre 15 jours après sa mort.Question de classe et de dignité.Sur ce au revoir cela fait 3 jours que je vous réponds je suis fatigué.Merci d’avoir échangé avec moi.
dun23, le 07/04/2020 à 18:20
C'est là qu'on ne se comprend pas, mon cher (ma chère?, beauté d'Internet), que Nirvana soit une entité importante de la culture mondiale de ces 30 dernières années, je ne l'ai jamais contredit, c'est un fait. Ce groupe est un phénomène culturel, un monstre médiatique et Cobain, parce que précisément il s'est donné la mort, plus que les 2 autres. Et ce n'est pas parce qu'il est mort qu'il doit devenir absolument intouchable et incritiquable. Ce sont plutôt tes termes qui m'amuse comme le musée "consacré" à Cobain et que du coup, je relève (ceci dit, une expo, c'est déjà pas mal mais elle ne semble pas avoir grand chose à voir avec son œuvre): qu'un manga soit nommé en référence à ton groupe préféré, qu'une romancière en fasse un livre ou qu'un réalisateur s'inspire des derniers jours du blondin (tiens? tu l'as oublié, celui là), cela ne me choque ni ne me gène et peux même m’intéresser, voire je peux aimer, figure toi. Et je ne vois pas en quoi ça rend caduque le fait de penser que leur MTV unplugged soit moins bon que celui d'AIC. Que le groupe soit repris, et alors, c'est signe de grandeur? Ben l'oncle soul a bien repris Barbie Girl par exemple et avec talent en plus, ça ne fait pas pour autant d'Acqua un grand groupe. Ça n'en fait pas un mauvais non plus mais bon, je n'aime pas Acqua pour autant, comprendre je n'aime pas la musique d'Acqua, il me semble utile de faire la distinction, dès fois que je heurte la sensibilité exacerbée d'un lecteur. Je n'ai, mais alors aucun problème avec le fait que des artistes reprennent Nirvana. D'ailleurs, j'ai trouvé très sympa par exemple la reprise d'Arcane Roots du fameux Smells... Là encore, je ne vois toujours pas la pertinence de cet argument. Ce qui me gène, c'est de te voir tout de suite sortir de grand mots, prendre les gens de haut, les insulter gentiment et monter au front en voulant défendre l'honneur d'un groupe que tu estimes avoir été souillé par une petite pique (et encore) dans un texte où un gars explique simplement pourquoi il préfère le disque d'autres artistes de la même scène dans le même contexte d’émission télévisuelle. Groupe qui n'a pas besoin de toi, comme Maxime L n'a pas besoin de moi non plus. Ce qui me dérange, c'est toute l'énergie déployée pour nous soutenir mordicus que NOUS qui avons eu l'audace de te répondre, NOUS sommes incultes, d'une étroitesse d'esprit hallucinante, des moutons qui suivent l
Dyn, le 07/04/2020 à 16:16
Et aussi affigé de l'esprit d'escalier @dun23 puisque tu postes deux commentaires à 10 min d'intervalle à moins que tes nerfs ne soient mis à rude épreuve par le confinement:)alors tu poursuis nirvana de ta vindicte depuis 91 parce que tu as claqué quelques francs pour faire l'acquisition de nevermind?pourtant plaie d'argent n'est pas mortelle.Vous répondez uniquement sur le musée ce qui prouve bien que les films ou ouvrages consacrés à nirvana vous dérangent ainsi que le fait qu'un manga tel que Bleach ait été baptisé ainsi en hommage au premier album de nirvana et qu'un roman d'Ann Scott soit dédiè à Kurt Cobain qui bénéficie de la reconnaissance de ses pairs notamment John Frusciante Slash Ben Harper ou Billy Corgan ce qui fait que ton opinion qui ne pesait déjà pas bien lourd à la base est frappée de nullité aussitôt émise.
dun23, le 07/04/2020 à 12:05
Ah, au fait, Dyn, je pense par moi-même, en tout cas, c'est ce que la police de la pensée m'a confirmé. Je me suis enquis auprès d'elle, suite à ton commentaire. Je n'étais pas sur, cela a provoqué en moi un certain sentiment de confusion comme quoi, je ne serais peut être pas en mesure d’émettre un avis. Du coup, j'en suis sur, je n'aime pas la musique de Nirvana depuis 1991. Oui, je suis vieux et en conséquence, je radote, il me semble l'avoir déjà dit ici. Et il me semble bien me souvenir qu'en 91, dire du mal de Nirvana n'était pas la mode, ce qui semble être le cas, à ma surprise, en 2020, où je me retrouve suspecté de hurler avec les loups, panurgiste que je suis. Ce qui doit être vrai. Puisque c'est écrit. Sur Internet. Dans un commentaire. Lu par 10 personnes. Mea Culpa.
dun23, le 07/04/2020 à 11:49
Le musée en question est le Museum of Style Icons. Et ce n'est qu'une expo, sur Cobain, pas Nirvana, s'enorgueillissant d'avoir le pull à rayures du fameux clip de ce qu'on sait. Je pense que ça résume bien. Pas la peine d'en rajouter. Et en parlant de musée en Irlande, The Irish Rock 'N' Roll Museum Experience à Dublin, est sympa. Pas de Nirvana, pardon, de Cobain ici (mais du Michael Jackson, curieusement) mais bien sur essentiellement des artistes irlandais. Dont les plus fameux. J'éviterai de faire une liste, pas de ladrerie ici, non mais!
Alexx, le 06/04/2020 à 20:53
Tant que je suis là, je me permets aussi un commentaire. Bien que j'ai toujours aimé Nirvana sur le plan musical, je n'ai jamais compris non plus tout le marketing autour avec le style, le smile, les polémiques, etc. Mais je pense que c'est justement parce que ça dépasse la musique et j'enfonce le clou de François, l'histoire du beau gosse drogué avec sa chemise de chasseurn, son fute troué & les légendes autour de sa mort, ça a plus à beaucoup de monde. D'ailleurs, Dyn, c'est pas pour 3 albums studio et 1 album de reprise (certes excellents) qu'on crée un musée... Et par ailleurs, le fan de rock qui n'écoute que du grunge, il va vite tourner en rond pour rester poli...
Dyn, le 06/04/2020 à 18:27
@dun23 je ne commenterai pas ta ladrerie rétrospective :)never mind n’est pas mon Nirvana préféré mais j’aime quand même cet album et je ne m’appesantirai pas non plus sur le révisionnisme de @François grâce à qui je sais à présent qu’il suffit d’être beau pour ne pas sombrer dans l’oubli. Mais je ne désespère par pour autant je suis sûr qu’un jour vous apprendrez à réfléchir par vous même.(si nirvana est un groupe mineur pourquoi ses chansons font-elles l’objet de reprises?pourquoi lui consacre-t-on des livres et des films et même un musée en Irlande ?)awake est sorti la même année que l’unplugged et après?si tu es tombé si facilement dans les bras du rock prog c’est que tu n’as jamais saisi l’essence du grunge et du punk.
dun23, le 06/04/2020 à 13:27
Sinon, on se retrouve sur pas mal d'artistes, à part le Frusciante et le Sugar Ray. Bon, les Deftones, j'ai jamais pu blairer Chino Moreno, ce qui est frustrant, vu que la musique me parle bien par contre. J'aurai cité d'autres albums, en fait, mais ouais, ils sont bien cools, ceux là.
dun23, le 06/04/2020 à 13:24
@François: Il y a tellement de trucs monstrueux qui sont sortis en 94 que je ne peux qu'abonder dans le même sens: Machine Head, Nine Inch Nails, Dead Can Dance, Black Crowes, Stone Temple Pilots, The Almighty, Prong, Kyuss, Portishead, Megadeth, Queesryche, Marillion, Helmet, Marilyn Manson, Korn, Killing Joke, Jeff Buckley, Danzig et ce Dream Theater facile dans les 3 meilleurs disques du groupe. Et j'en oublie. Une année de dingue en terme de qualité.
Francois, le 06/04/2020 à 12:15
@Dyn Je trouve que Maxime est assez soft dans ses reproches : "faux", c'est objectif, "foutrement supérieur", c'est un simple avis qualitatif de comparaison. Il ne démonte pas Nirvana. En outre, même si j'ai pu aimer le groupe (Nirvana) quand j'étais collégien, il faut dire que sa postérité doit beaucoup à la bio de son chanteur (beau gosse torturé ...), plus qu'à la qualité intrinsèque du répertoire (même s'il y a de bonnes choses). D'ailleurs, le MTV unplugged sort la même année que Awake sus-mentionné, sans commentaire ...
dun23, le 06/04/2020 à 11:56
@Dyn: Rolahlah, faut arrêter quoi. Maxime a écrit que cet unplugged était foutrement supérieur au faux mtv unplugged de Nirvana, opinion que je partage. Déjà, AIC ne se repose pas sur la qualité des chansons des autres, ils se sont vraiment posés pour amener des versions acoustiques de leurs titres, chose pas si aisée compte tenu de leur répertoire, en somme, ils ont pris à bras le corps le concept même de l'émission, de plus, le terme faux ici est pour souligner la distorsion qui apparait de nombreuses fois chez Nirvana (et que oui, ils font ce qu'ils veulent, ce sont des punks et des révoltés, nik le système, toussa, blablabla, et pis Clapton il en a bien fait, lui aussi, des reprises, d'abord) et tertio, il n'a jamais dit que Nirvana était en soi un mauvais groupe. Ce que, j'estime, on est en droit de penser. Je ne me gène pas, pour ma part. Depuis 1991. Je regrette encore aujourd'hui d'avoir lâcher mon argent de poche dans Nevermind.
Simeou, le 06/04/2020 à 09:53
Bizarre je n'ai jamais vraiment aimé white pony que je résume à deux ou 3 titres contrairement au précédent around the fur qui est pour moi le vrai classique du groupe.
Dyn, le 04/04/2020 à 17:21
Bonjour @Maxime évidemment que tu as le droit de préférer l'unplugged d'AIC mais ce qui me dérange c'est que tu en profites pour tacler nirvana alors que c'est hors-sujet et manque d'originalité puisque tout le monde en fait autant sur internet comme si vous aviez découvert AIC la semaine dernière.Quant au fait que le set de nirvana se compose essentiellement de reprises je suppose que c'est ainsi que Kurt Cobain concevait son testament musical.N'oubliez que ce n'était qu'un gamin qui avait choisi de mettre un terme à ses jours.Pour mieux comprendre le leader de nirvana je vous invite à lire( si ce n'est déjà fait) Le roman de Boddah qui est un excellent livre et quand un auteur se saisira du personnage de Layne Staley avec autant de talent je lirai son ouvrage avec la même avidité.
MaximeL, le 04/04/2020 à 14:41
Merci beaucoup Lulu pour ton retour sur Frusciante et sur mon podcast, ça aide toujours à continuer! @Dyn, tout est une histoire de goût et de subjectivité, et quand l'article s'intitule "mes 10 albums préférés", oui j'ai le droit de dire à peu près tout, ça n'engage que moi. Je ne "crache" sur personne, je dis juste que je trouve le live d'AIC bien supérieur à celui de Nirvana. Celui de Nirvana à l'avantage d'être sorti à un moment que je qualifierai d'"opportun", cad après la mort de Cobain, qui lui a conféré une aura particulière c'est certain. Mais entre le fait d'avoir axé leur set sur pas mal de reprises, et d'avoir utilisé pas mal de guitares électriques finalement, j'ai le droit de trouver celui d'AIC plus "riche" musicalement.
Dyn, le 04/04/2020 à 13:57
Alice in chains a vendu des millions de disques je ne pense pas qu'ils aient sur besoin d'un coup de pouce publicitaire et je ne fais que relever que partout où je vais sur internet pour exhausser le groupe de Jerry cantrell on rabaisse nirvana.Etant fan des 2 groupes je trouve que ceux d'AIC manquent singulièrement d'assurance pour avoir systématiquement recours à ce procédé.Quant à savoir qui a inventé le grunge sur chaque site vous trouverez une réponse différente.Pour certains ce sont les wipers, pour d'autres soul asylum etc.Merci pour la réponse.
Nicolas, le 04/04/2020 à 12:29
@Dyn : remarque particulièrement déplacée. Maxime ne fait pas du Nirvana bashing, il précise simplement qu'il trouve le MTV unplugged d'Alice In Chains supérieur à celui de Kurt Cobain & Co. So what? Arrêtez de voir le mal partout. A titre personnel je préfère l'unplugged de Nirvana, si ça peut vous consoler. Mais l'avis de Maxime vaut bien celui d'un autre, et si ça peut permettre à certains de découvrir ce bijou a posteriori, cela ne leur sera que bénéfique.
Lulu, le 04/04/2020 à 07:50
Un grand merci de m'avoir fait découvrir l'album de John Frusciante. Un très gros coup de coeur. Et bravo pour ton Podcast, je le suis avec assiduité.
Dyn, le 03/04/2020 à 23:44
Je me demande si une personne est capable de parler d'Alice in chains sans cracher sur nirvâna au passage.Le nirvana bashing étant à la mode en faisant cela vous ne faites que trahir votre absence de personnalité et votre panurgisme.